FREDERICTON (GNB) – Un projet de loi a été déposé, aujourd’hui, pour que le Bureau du médiateur des loyers devienne le Tribunal sur la location de locaux d’habitation et que le Bureau de l’ombudsman devienne Ombud Nouveau-Brunswick.

« Ce changement est symbolique, mais important, car il indique aux femmes du Nouveau-Brunswick qu’elles ont les mêmes possibilités, peu importe la fonction », a déclaré la ministre des Finances, Cathy Rogers.

Selon des études, le fait d’utiliser des titres de poste qui ne sont pas propres à un genre encourage un plus grand nombre de femmes à se porter candidates, et cela réduit les stéréotypes de genre ainsi que la discrimination.

Le terme « rentalsman » a longtemps été utilisé en anglais pour désigner la personne responsable de la location de locaux d’habitation (en français, le médiateur des loyers), mais son utilisation est moins courante depuis les dernières années. Par exemple, la Saskatchewan a adopté un nom sans distinction de genre pour ce bureau en 2006.

Techniquement, le mot suédois « ombudsman » est non discriminatoire, mais il est souvent perçu comme un terme masculin. Il a commencé à être éliminé dans d’autres provinces comme Terre-Neuve-et-Labrador, le Québec et la Colombie-Britannique.

L’ombudsman du Nouveau-Brunswick a été consulté en ce qui concerne le choix du nom « ombud ».

« La langue évolue constamment en vue de tenir compte des changements qui surviennent dans la société », a affirmé l’ombud, Charles Murray. « L’utilisation d’un terme sans distinction de genre respecte la réalité de notre travail et les gens qui l’effectuent. Lorsque l’on évite des stéréotypes de genre en milieu de travail, tout le monde en tire parti. »

Le gouvernement provincial s’engage à respecter l’égalité des femmes et des hommes, et il passera en revue tous les titres de poste pour faire en sorte que ceux qui sont sexistes soient recensés et modifiés.

Le gouvernement s’est également efforcé de nommer davantage de femmes à des organismes, conseils et commissions, veillant ainsi à ce que plus de femmes occupent des postes d’influence.

Depuis 2014, deux personnes ont été nommées à titre de chef de la fonction publique, et ces deux personnes sont des femmes.